Le boîtier de la réplique IWC Yacht Club II est au cœur de ce concept. Ce modèle de référence 3312 « Jumbo » mesure 38 mm de large, mais une grande partie de la forme générale met l’accent sur la position basse et large de cette réplique de montre sur le poignet. Les cornes intégrées, robustes et carrées, jouent un rôle majeur dans cette position, dépassant à peine la lunette et s’affinant légèrement à partir du point le plus large du boîtier. Comme beaucoup d’autres modèles Genta, la forme générale du boîtier est grossièrement octogonale, ancrée par une large lunette octogonale, mais dans ce cas, la forme géométrique se poursuit sans interruption dans les potions verticales carrées des côtés du boîtier à 3 heures et à 9 heures. Plutôt que de paraître brutaux ou lourds, ces segments soulignent au contraire la finesse de la Yacht Club II au poignet, notamment grâce aux cornes encore plus fines de part et d’autre.
Fidèle à la tradition Genta, la lunette géométrique constitue la pièce maîtresse du boîtier. Contrairement aux modèles les plus célèbres de Genta, qui définissent cette lunette soit par des angles polis et durs, soit par des courbes lisses, la réplique IWC Yacht Club II combine les deux en une forme large et intrigante, définie davantage par la finition que par des plans nets et distincts. La surface supérieure de cette lunette est circulaire et entièrement plate, couronnée d’un brossage radial doux et discret. Entre cette couche supérieure et le bord octogonal de la lunette se trouve un chanfrein poli extrêmement graduel, qui contraste de façon spectaculaire avec le sommet circulaire plat de la lunette et les plans verticaux du bord de la lunette. En toute confiance, Genta a fait de ce chanfrein le seul travail brillant de l’extérieur de la Yacht Club II, le reste du boîtier et le bracelet étant finis par un brossage doux et discret. Cela ne veut pas dire que la réplique de montre de luxe n’est pas excellemment finie, cependant, et le brossage vertical de chaque côté de la lunette octogonale – sur une surface d’à peine plus d’un millimètre de haut – renforce la sensation d’ultra-premium de la montre dans son ensemble. Afin de préserver la force de la forme au poignet, la couronne est petite et profondément encastrée, et le verre est complètement affleurant à la lunette.
Bien entendu, toute discussion sur le design d’une montre Genta ne saurait être complète sans son bracelet, et celui de la réplique IWC Yacht Club II est d’une netteté et d’une sobriété qui lui conviennent. La caractéristique déterminante de ce bracelet intégré en acier inoxydable réside dans ses larges maillons d’extrémité rectangulaires surdimensionnés. Même s’ils ne constituent pas un signe visuel aussi distinctif que les deux maillons polis de la Royal Oak, ces maillons renforcent le caractère géométrique plus simple et plus discret de la montre dans son ensemble et permettent au bracelet de s’enrouler de manière impressionnante autour du poignet.
Tout comme le boîtier et le bracelet, le cadran de la réplique de la meilleure qualité IWC Yacht Club II reprend de nombreuses caractéristiques du design classique de Genta, mais de manière plus discrète et plus subtile. Par exemple, le cadran noir est texturé, mais de manière beaucoup moins évidente que la tapisserie de la Royal Oak ou les « planches de pont » de la Nautilus. Au lieu de cela, IWC utilise une texture de pierre naturelle complexe, semblable à de l’ardoise, qui permet de créer une myriade d’ombres et de lumières minuscules sur la surface mate. Le reste du cadran est d’une élégante simplicité, avec des index appliqués pointus assortis d’aiguilles crayon à facettes acérées. Bien que l’application de l’éclairage au tritium soit ici minimale, il a vieilli jusqu’à atteindre un ton kaki clair crémeux qui s’harmonise parfaitement avec la teinte noire du cadran.
Comme la plupart des fausses IWC Yacht Club II, cette référence 3312 est équipée du mouvement à quartz Calibre 2250 de la marque. À l’époque de son introduction, le quartz était encore un nouveau segment high-tech de l’horlogerie, et les modèles Calibre 2250 se vendaient en fait plus cher que leurs homologues à moteur automatique. Aujourd’hui encore, le calibre 2250 est un excellent exemple de l’horlogerie de luxe suisse à quartz, avec une construction de qualité et une précision respectable.